Bouches cousues
Et si demain, les mots n’existaient plus ?
Il faudrait réinventer une nouvelle sorte de langage.
Imaginer une langue muette universelle, avec laquelle la transparence de l’autre serait accessible.
Ainsi il serait possible d’atteindre l’essence de l’Autre.
Dans cette installation, le lien est comme le principal acteur d’une pièce de théâtre silencieuse.
À tisser, à nouer, les liens défilent dans ce cirque intérieur.
Et les bouches cousues nous crient sans bruit tout ce qu’elles pensent.
Un théâtre sans mots où les répliques sont des émotions, des ressentis, des pensées projetés aux murs. Une valse silencieuse pour faire résonner la rencontre.
Installation en fil de fer, laine, scotch et papier gratté, 2013.